Alors même que les agriculteurs se posent des questions autour de la prochaine PAC, le président du conseil départemental a souhaité donner son point de vue.
Cette année, le salon de l’Agriculture n’a pas eu lieu. Ce grand rendez-vous parisien aura été, lui aussi, une victime de la crise sanitaire.
On conviendra que le monde agricole n’avait pas besoin de cela, alors même que la réforme de la PAC (politique agricole commune) va régler, pour sept nouvelles années, le revenu de nos agriculteurs à travers les aides attribuées aux diverses productions.
On sait que les agriculteurs, et notamment ceux du département de l’Aveyron, souhaitent que les aides européennes soient mieux ciblées. C’est-à-dire qu’elles aillent véritablement vers les paysans.
Ces actifs agricoles qui par leur travail quotidien maintiennent des actifs sur le territoire. Et, ce faisant, participent à notre dynamisme économique et à l’entretien de nos paysages.
En tant que président du Conseil départemental, je ne peux, bien évidemment, que m’associer à cette démarche et à ces revendications.
On sait aussi que les agriculteurs aveyronnais ont le souci de la qualité, qui est leur marque de fabrique et un atout en matière de publicité positive pour notre département.
Sans entrer dans des critères techniques mis en avant par la profession, je sais néanmoins, n’étant pas un technicien, que la PAC doit prendre en considération des critères très précis tels que l’indemnité compensatoire de handicap naturel, la remontée du prix du lait, ou encore les aides couplées élevage-production d’herbe.
C’est à ce prix que notre département pourra continuer à tenir son rang dans les domaines de l’agriculture et de l’agroalimentaire.
Nos agriculteurs seront attentifs aux mesures proposées. Nous le serons aussi.
Jean-François Galliard,
Président du Conseil départemental
[box type= »note » align= » » class= » » width= » »]La rubrique « Opinion » est l’espace de libre expression du site Ruthénois.com. Ses contenus n’engagent pas la rédaction.[/box]