Ruthénois.com : Comment on appréhende un match chez la lanterne rouge, Châteauroux, après avoir affronté ce qui se fait de mieux en L2, le Paris FC ?
Grégory Ursule : La qualité, c’est de l’appréhender de la même façon. C’est-à-dire de la même façon que contre le PFC. Ça sera signe de progrès, si on arrive à se mettre dans la même dynamique mentale que pour jouer le PFC. On va jouer une équipe qui va jouer son va-tout. À nous de prouver que l’on peut rester dans cette division, en allant gagner ce match, et des points.
Ça enchaîne avec 3 matchs en 7 jours. Comment se prépare-t-on physiquement ?
C’est un aspect important. Il va y avoir quelques rotations dans l’effectif. Qui permettra de répondre à ses trois matchs. Laurent a toujours l’habitude d’effectuer un turn-over, pour garder de la fraîcheur. À la fois de la fraîcheur physique, mais aussi mentale. Pas une surprise si l’équipe qui débute contre Châteauroux ne ressemble pas à celle qui a débuté contre le PFC.
Est-ce que vous avez le sentiment que vous pouvez finir, et acter définitivement le maintien ?
Il y a cette barre importante des 41 points. Que l’on pourrait dépasser. Donc, forcément, on y pense. Ce n’est pas en termes de résultat que l’on va s’en sortir, mais en termes de contenu. Si le contenu est là, on obtiendra ce que l’on veut. Il ne faut pas en faire une finalité. Ça sera une conséquence de ce que l’on aura mis dans le match.
Depuis plusieurs matchs, on parle de ces 3 derniers points, de cette barre des 41 points. Est-ce que finalement, ce n’est pas quelque chose qui bloque les joueurs ?
Je suis un peu d’accord avec ça, parce que l’on avait eu un peu le même ressenti l’année dernière. Pour passer la barre des 30 points. On avait mis du temps à la passer. Dès le début de saison, l’objectif de maintien, la barre des 41 points, c’est un objectif. Après, forcément, dès que l’on s’en rapproche, il y a toujours un peu d’excitation, de pression. Mais aujourd’hui, je pense que l’on a montré que l’on pouvait faire face à cette pression. De passer cette barre pour peut-être obtenir autre chose.
Plus ça sera rapide, plus vous vous épargnerez une fin de saison à suspense et à sueur froide ?
Je ne pense pas que l’on soit dans cette dynamique de se faire peur. Mais presser d’atteindre cet objectif psychologique. Je ne nous sens pas en danger. Je veux dire que mentalement, je ne nous trouve pas sous pression.
[box type= »info » align= » » class= » » width= » »]Ce mardi 20 avril à 20h, Châteauroux – RAF, au stade Gaston Petit[/box]