[dropcap]L[/dropcap]’an dernier, la pandémie avait empêché les syndicats de manifester, comme de tradition pour le 1er-Mai. Cette année, la CGT, la FSU et Solidaires avaient appelé à des rassemblements. Des rassemblements décentralisés en raison du contexte sanitaire : Capdenac, Decazeville, Millau, Rodez, Saint-Affrique, Villefranche.
Au jardin public, à Rodez, 150 personnes avaient répondu à l’appel, sous une pluie battante. Les prises de parole se sont succédé, pour évoquer les problématiques dues à la pandémie, demandant des moyens pour l’hôpital public. Il a été aussi rappelé le refus de la réforme de l’assurance-chômage, ou évoqué le procès des « amendés de Millau ».
Un 1er-Mai qui se voulait aussi solidaire. Lors de celui-ci, il a bien sûr été évoqué la Bosch, et ses 750 emplois annoncés supprimés. Mais les syndicats ont aussi eu des grosses pensées pour les salariés de la SAM, à Viviez, toujours en grève. D’ailleurs, la mobilisation dans le bassin, à Viviez, devant l’entreprise, a rassemblé 350 personnes pour ce 1er-Mai.