Ruthénois.com : Le club du ROC va, comme de nombreux clubs, pouvoir reprendre petit à petit les entraînements, les matchs… Comment appréhendez-vous l’avenir ?
Benoît Courtin : On est plus motivé que jamais. On a réussi à rester mobilisés, que ce soient les dirigeants, le staff ou les licenciés. On s’est adapté aux conditions sanitaires. Malgré le rayon de 10 km, on n’a jamais perdu le lien, et ça, c’est le plus important. On a gardé un taux de participation de 50 à 80 %. Donc, on ne doute pas qu’avec l’allègement des mesures, les licenciés seront au rendez-vous dans les gymnases pour refaire du handball. Et le ROC est plus mobilisé que jamais !
Avez-vous prévu différentes phases pour cette reprise ?
Oui. En juin et en juillet, on doit donner confiance aux familles, aux licenciés, pour la saison prochaine, avec des entraînements, des stages. Notre priorité, c’est l’intégrité physique, de préserver la santé de nos licenciés. Cet été, on doit redonner suffisamment confiance pour que les personnes reprennent leurs licences pour la saison prochaine. On doit se préparer pour être prêts pour septembre. L’état d’esprit du ROC se résume en trois mots : motivation, confiance, plaisir. Et là, l’alchimie opérera.
Le gouvernement a évoqué le retour du public dans les enceintes sportives, mais certainement avec un pass sanitaire. Cela vous inquiète ?
C’est le terrain qui commande. On prend acte des différentes mesures sanitaires imposées. Mais pour moi, le plaisir de se retrouver dépassera toutes les contraintes. Je n’ai pas peur du pass sanitaire. On voit le bout du tunnel. Je pense qu’il y aura une forme de boulimie de vie. On aura de belles équipes à présenter. Car il y a eu de la frustration chez les seniors. Ils s’étaient bien préparés en août dernier, et avaient fait un très bon début de saison. Donc, je ne doute pas de leur envie de taquiner le parquet de l’Amphithéâtre. Je pense aussi que ça sera pareil pour le public.
La saison a été rude pour le club ?
Oui, mais je veux rendre hommage aux collectivités. Ils nous ont fait confiance, même sur cette saison tronquée. Tout comme nos partenaires privés. On a gardé le lien, le contact, et c’était important. On a eu des échanges pour la saison prochaine. Et eux aussi ont envie de retrouver l’Amphithéâtre.