Ruthénois.com : Comment appréhendez-vous ce premier match avec le staff et le groupe ?
Laurent Peyrelade: On est prêt mentalement. Il faut que l’on soit capable de reproduire ce que l’on a fait en préparation, en termes d’intensité. Qu’on soit capable d’être un peu plus juste défensivement. Physiquement, je pense que l’on est plus prêt que l’an dernier. En tout cas, c’est plus homogène.
Comment jugez-vous votre préparation ?
Il y avait deux objectifs. Intégrer assez vite nos arrivants, en termes de vie de groupe et de jeux. Et ne pas avoir de bobos la dernière semaine pour que l’on puisse préparer le premier match de compétition dans de bonnes conditions. Par rapport à ça, c’est bien. Après, il nous manque certainement un match pour essayer deux, trois petites choses, ou essayer des joueurs dans des postes différents, et dans des organisations différentes.
Les arrivants, se sont-ils fondus dans votre schéma en 3-5-2 ?
Oui. À des degrés moindres, parce qu’il y a des exigences, ou des placements plus précis dans le domaine défensif qu’offensif. Après, on a pris des bonnes personnes, qui sont capables de nous ressembler, d’adhérer à ce que l’on veut faire, d’adhérer à qui on est. Tactiquement, ça prendra forme au fur et à mesure. L’esprit est là. Après, le révélateur, c’est la compétition. Être capable de monter le niveau parce que c’est Caen, parce que tu vas à l’extérieur. Monter ton niveau de concentration, ton exigence technique pour pouvoir faire un vrai match.
Quelle est pour vous la force de Rodez ?
Avoir une force mentale au-dessus de la moyenne comme l’an dernier. D’avoir une capacité à durer dans les efforts au-dessus de la moyenne. Et on aimerait acquérir un peu plus de justesse technique, de maîtrise technique sous pression. Ça, c’est le travail d’une année.
À quel type d’opposition vous attendez-vous face à Caen ?
Je pense que ça sera un match fermé. C’est une équipe qui a pris très peu de buts en préparation. Ils ont de la vitesse, de la puissance devant. C’est solide. C’est l’archétype de la très bonne équipe de 2e division. Il va falloir être intelligent pour ne pas être tout le temps dans un 1 contre 1. Et arriver à mettre du jeu vers l’avant, dans la qualité de la première passe, dans la qualité de la récupération collective. Il faudra être là-dedans. Il faut qu’on soit capable de faire ce que l’on sait bien faire, et le faire très bien. Ne pas se disperser, être très connecté les uns aux autres, être prêt aussi à souffrir. Mais tous les matchs seront durs. Il faut avoir de l’ambition sans prétention.
C’est enfin le retour des supporters dans les stades. Un supplément d’âme à Paul-Lignon, dès la semaine prochaine ?
J’espère. C’est mieux. Le stade, il a une âme. Mais quand il n’y a personne, ça ressemble plus à un cercueil. Après, ça va être valable pour toutes les équipes. On a fait une 2e partie de saison à Paul-Lignon qui était super intéressante. La série est en cours. J’ai envie que l’on soit dans la continuité. Qu’on se dise, ça, c’est Rodez. Après, ça va être chouette de revoir du monde. À la maison, il faudra prendre tout ce qu’il y a à prendre. Et à l’extérieur, que l’on soit concentré sur nous. Soyons là dès le coup d’envoi, pas après un quart d’heure.
Le groupe:
Ce samedi 24 juillet, Caen – RAF, au stade Michel d’Ornano, à 19h.