[dropcap]L[/dropcap]es premiers, à avoir essuyé les plâtres, ce sont les quilles. En effet, le passe sanitaire a été mis en place dès le vendredi 23 juillet, pour les Coupes de l’Aveyron des premières, deuxièmes et troisièmes séries. Ceci pour les spectateurs et les joueurs. Une mesure qui n’a pas empêché le public de venir nombreux ce week-end, sur les différentes compétitions qui ont eu lieu. Lors des individuels Maîtres-joueurs et Espoirs, on se réjouissait plutôt de pouvoir rejouer après une année blanche. Et surtout de ne pas être obligé de porter le masque, à l’extérieur, grâce au passe sanitaire.
Côté organisation, le scan du passe sanitaire (sur papier ou sur téléphone) n’a pas spécialement retardé les spectateurs. Même si pour de gros événements, il vaut mieux parfois anticiper. C’est en tout cas le conseil de Thomas Escourbiac, stadium manager au RAF: « On vérifiera le passe pour toutes les personnes de plus de 18 ans, donc on demande aux spectateurs d’anticiper leurs venues. Seuls les QR Code sont valables, que ça soit sur papier ou sur téléphone. Si le passe est non valide, il n’y aura pas de remboursement de la place. »
Pour rappel, le passe sanitaire, c’est :
[tie_list type= »checklist »]
- Présentation d’un certificat de test PCR ou antigénique négatif de moins de 48 heures au moment du contrôle. Toute autre forme de test ne sera pas prise en compte.
- Présentation d’une preuve de rétablissement sous la forme d’un QR code reçu à l’issue d’un test PCR ou antigénique positif de plus de 15 jours et de moins de 6 mois.
- Présentation d’un certificat de vaccination attestant un schéma vaccinal complet (7 jours après la dernière dose de Moderna, Pfizer ou AstraZeneca, 28 jours après une dose de Janssen, 7 jours après l’injection (1 seule) chez les personnes ayant eu un antécédent de Covid).
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Attente des supporters
Du côté du RAF, c’est le retour du public après pratiquement 9 mois de huis clos. Si les joueurs et le staff ont hâte, il en va de même pour les spectateurs, pour qui le passe sanitaire n’est pas un inconvénient comme l’explique Thomas Escourbiac :
Globalement, on n’a pas eu de soucis. C’est rentré dans les habitudes, et l’accueil est plutôt positif. Même si on sait que ça peut être une contrainte pour certains, les gens ne rechignent pas. Ils sont plutôt contents, et satisfait de pouvoir revenir au stade. On sent vraiment une attente des supporters de retrouver le RAF et Paul-Lignon. »
Sauf décision contraire de la préfecture, la mise en place du passe sanitaire permet surtout qu’il n’y ait plus de distanciation dans les tribunes. En revanche, le port du masque reste obligatoire. Une mise en place qui a en revanche un coût pour les organisateurs. « On est sur une hausse de charge de 15 à 20 %, complète Thomas Escourbiac. Il faut mettre en place un sens de circulation, installer du gel hydroalcoolique, mettre des visuels, et il y a aussi du personnel en plus pour le contrôle des passes. »
Quelques contraintes, mais aussi le plaisir pour beaucoup de spectateurs de retrouver les gradins, que ça soit des quilles ou du foot. Et le plaisir pour les joueurs d’entendre à nouveau des encouragements.