Ruthénois.com : Retour à la compétition, après une période de trêve internationale. Une période particulière à gérer avec le groupe ?
Laurent Peyrelade (Coach RAF): Je pense qu’elle est arrivée au bon moment. Je pense que si on avait dû rejouer, le samedi d’après, on aurait quelques garçons qui n’auraient pas pu y participer. Je pense à Lucas Buades, à Clément Depres, à Nassim Ouammou. On a dépensé beaucoup d’énergie dans le premier mois. Je trouve que c’était super bien d’avoir un temps pour pouvoir faire récupérer les organismes de certains joueurs, qui n’avaient pas l’habitude de faire autant de match en si peu de temps. Ça permet de travailler, de se reposer mentalement. Je trouve que c’était très dynamique cette semaine. Il faut que ça se voit samedi soir, sur la pelouse d’Amiens.
Vous avez travaillé spécifiquement sur quelque chose pendant cette trêve ?
On a surtout essayé de mettre des images sur un 3/4/3. Parce que je n’ai pas perdu l’idée de l’utiliser en compétition. Mais pour l’utiliser en compétition, il faut que les joueurs puissent l’essayer, qu’on voit ce qui marche, ce qui ne marche pas. Ce qu’il est possible de faire. J’espère bien. Là, c’était une étape. L’idée, c’était de travailler autre chose et d’anticiper l’avenir.
À quel type de match vous attendez-vous sur la pelouse d’Amiens ?
Il y a deux choses. D’abord, quand un club prend 4 joueurs estampillés Ligue 2 +, en allant les chercher en Ligue 1, ça vous classe un club. Ensuite, il y a quelques semaines, en parlant de jouer Sochaux, il fallait se préparer à ce que ça tamponne fort, que ça cogne fort… Nous, à côté d’eux, on est des nains de jardins. Bien sûr qu’ils leur manquent des points, ils ne sont pas forcément à leur place, mais il y a du matos ! C’est athlétique, c’est puissant, ça va vite. On va jouer Dunkerque bis en beaucoup, beaucoup, beaucoup plus fort… Vraiment un cran au-dessous. Nous, faut que l’on monte notre niveau de concentration. On ne reviendra pas deux fois au score contre Amiens. Je crois qu’on a énormément de choses à faire valoir, collectivement, contre cette équipe. Après, il faut que l’on arrive à les exprimer, à être nous-mêmes. À mettre en place ce que l’on veut faire.
Comment jugez-vous le parcours d’Amiens, sur le début de saison ?
Il faut se méfier. Il y a la lecture des 3 premiers matchs, et des 3 suivants. Les 3 suivants, c’est zéro but encaissé et des points. Je préfère regarder ça, et de me dire attention, ce n’est plus le Amiens d’il y a un mois. Le club a un très bon entraîneur à leur tête, des joueurs de qualité. À un moment donné, ça se voit, ça se sent. Nous, on est aussi dans une très bonne dynamique. Contre ce type d’adversaire, il faut avoir de bonnes circonstances, et bien faire ce que tu sais faire. On doit être dans la même perspective qu’à Valenciennes, en améliorant les 25 premières minutes.
Ce samedi 11 septembre, Amiens – RAF, au stade de la Licorne, à 19h