Ruthénois.com : Que retenez-vous de votre qualification en Coupe de France à Blavozy ?
Laurent Peyrelade : La qualification, pas de bobos. D’avoir mis les jeunes aussi en situation. Rentrer 15 ou 20 minutes, ou s’entraîner, c’est bien. Jouer en compétition quand ça frotte, quand ça pique, quand il y a un enjeu… C’est différent. L’idée, c’est aussi ça. Faire souffler des mecs, en faire jouer d’autres, qui doivent s’affirmer, montrer qu’ils peuvent titiller. Parce qu’entre le faire à l’entraînement, sans enjeu, et le faire en compétition, ou ça emmanche et où il y a un véritable enjeu, ce n’est pas pareil. Là, il y a un truc à la fin, tu y es ou pas.
Votre adversaire, en championnat, c’est la lanterne rouge, Nancy. Cela veut dire que vous êtes favori ?
À l’extérieur, tu n’es jamais favori. C’est clair. Après, c’est un dernier, parce qu’ils ont très très mal démarré. C’est bien plus cohérent, plus stable, plus équilibré depuis que Benoit Pedretti a pris les commandes de l’équipe. Ça se voit dans les résultats d’ailleurs. C’est une équipe très généreuse, ça court, hyper dynamique offensivement, qui se projette en nombre. Ils ont les qualités de leurs défauts ou l’inverse. À nous de faire un match de compétition. Être beau ne m’intéresse pas forcément. Ce qui m’intéresse, c’est la comptabilité.
Sur quels points faut-il appuyer pour faire un bon match à Nancy ?
Il va falloir que l’on soit très bon dans le cœur du jeu. Que nos trois soient bons sur ce match-là. Beaucoup de choses, de façon intermédiaire, vont se passer là. La façon dont ils changent de jeu, la façon dont ils cherchent du jeu ici pour partir sur les extérieurs. Il faudra que l’on soit bon là-dedans. Défensivement. Que notre bloc de 5 ou 6 soit très bon ici, dans cette zone-là. S’ils sont bons, on ne sera pas loin. Et après, il faut que l’on soit juste dans la dernière passe, quand on va être en attaque rapide, parce qu’il y en aura.
Parce que votre adversaire est une équipe qui se découvre ?
Ils mettent du monde à la finition, c’est jeune, c’est dynamique. Ça va vers l’avant. Mais il y a des moments où l’équilibre se perd. Et nous, il faudra que l’on soit là. Il faut qu’on y aille. On est chaud, on est dynamique, restons éveillé et mordons dedans.
Ce samedi 20 novembre, Nancy – RAF, au stade Marcel Picot, à 19h