Ruthénois.com : Pour la reprise du championnat, Rodez a battu Albi, 4 à 1. Malgré le but encaissé, on vous imagine satisfait de la prestation de votre équipe ?
Mathieu Rufié (Coach Rafettes) : C’est bien. Je pense que le résultat est logique, mérité. Parce que même si elles ont réussi à avoir des situations, à plus nous embêter que d’autres équipes, on a plus d’occasions, et le score, il peut être plus sévère. Ce qui est très satisfaisant, c’est que même quand on est gêné dans la construction, on arrive à se créer des occasions. On n’a pas vraiment réussi à mettre notre jeu en place, mais on s’est créé beaucoup d’occasions. Donc, ça, c’est la satisfaction. Après, le but encaissé… Sur la fin de première mi-temps, alors qu’on avait plus 3, on s’est un peu excité pour rien. Et le but, il est représentatif de notre manque de lucidité en fin de mi-temps. C’est bien de vouloir jouer le coup franc court et assez vite. L’intention est bonne. Derrière, on s’oublie un peu sur les équilibres, on se précipite un peu, et on est puni. Mais c’est bien aussi, car ça nous permet de nous rappeler qu’on peut nous mettre en danger aussi, si on n’est pas concentré au niveau qu’il faut. Mais c’est un bon résultat, mérité, et une bonne reprise de la phase retour.
Sur certains matchs, vous avez les situations, et il faut du temps pour avoir la concrétisation. Là, le premier but intervient à la 12e, et il y a 3/0 à la 41e. Une autre satisfaction ?
Oui, et en plus, on a une ou deux occasions, dont une très franche avant la 12e. On peut marquer très vite. On a plein d’occasions, ou si on est un peu plus précise dans la dernière passe, et qu’on est un peu plus attentive, à la limite, du hors-jeu, on peut en avoir beaucoup plus. Quand on arrive à enclencher vers l’avant, on va souvent porter le danger. Ça, c’est rassurant. C’est un gros point positif.
Le prochain match, c’est un 8e de finale de Coupe de France ce dimanche. Vous serez sur la pelouse de Grand Calais, club de régional 1. Un match important pour garder le rythme ?
C’est un déplacement long, mais c’est des bons moments à vivre avec le groupe. Autant que les difficultés que l’on peut avoir à s’entraîner en ce moment, par rapport à la météo. Le groupe le prend du bon côté. Le prend avec le sourire, et toujours avec l’envie de bosser. Et d’être ensemble. Ça en devient facile. On va jouer, ça va nous permettre de préparer Yzeure la semaine suivante. Jusqu’à mi-février, on a tous les week-ends de pris. Et c’est très bien comme ça.