Les Ruthénois sont dans une période un peu délicate, mais ne sont pas fatalistes, et espèrent des jours meilleurs dans les semaines à venir. Ce week-end, l’opposition n’est pas simple avec une grosse cylindrée à Paul-Lignon, Auxerre. Une équipe qui devra se passer de son meilleur buteur, Charbonnier, suspendu. Et d’un autre très bon joueur, Autret, qui est blessé. Côté ruthénois, il y a aussi des absents : Depres, Enzo sont en soins. Sanaia va beaucoup mieux, et vient d’être opéré. Chougrani et David vont bientôt revenir dans le groupe.
Manque d’expérience
La semaine dernière, Rodez s’est incliné sur la pelouse du 3e, Ajaccio, 2 à 1. Mais pour le coach, Laurent Peyrelade, Rodez n’aurait pas dû encaisser ce premier but :
C’est impardonnable d’avoir pris le premier but, avec un joueur qui traverse le terrain. On n’a pas de malice, le sens de retenir le maillot du joueur pour l’arrêter. On ne sait pas faire ça. Si ça avait été dans l’autre sens, un Corse aurait fait ce qu’il fallait pour que notre joueur ne traverse pas le terrain. Là, on a senti le manque d’expérience. Je le déplore.
Rodez est actuellement 14e. À désormais 3 points du barragiste, Dunkerque. Mais pour le milieu de terrain, Remy Boissier, il ne faut pas regarder vers le bas :
Il ne faut pas regarder en arrière en permanence. Parce que cela met des idées négatives dans la tête. On a besoin d’y croire, d’avancer. On sait que chaque match est compliqué. Mais il y a beaucoup de bienveillance entre nous, et ça, c’est très important. Je suis optimiste. Quand les gens sont fatalistes, ils n’avancent pas.
Des satisfactions malgré tout
Du côté des satisfactions, il a le positionnement de Ouammou en milieu de terrain. « Je suis satisfait, détaille Laurent Peyrelade. C’est une solution intéressante parce qu’il a beaucoup de volume, qu’il court beaucoup. Et aussi, car Obiang, dans son couloir, est excellent. Donc, j’ai vraiment une bonne solution. » Ou encore la paire Vilhjamsson/Dembelé. « Je suis satisfait. Vilhjamsson apporte son expérience du très haut niveau puisqu’il a fait des matchs internationaux, confie le coach. Il sait se placer, il sent le truc, il apporte beaucoup, il est vif, il est créatif, intelligent. Il y a encore la barrière de la langue, mais ça progresse. Il a envie. Chaque jour, il y a du plus, donc, c’est bien. Et Dembelé, il court beaucoup, il s’investit. Je souhaite vraiment qu’il marque rapidement car il le mérite. Pour lui, psychologiquement, ça serait vachement bien. Ça pourrait presque le débloquer. »
Moins en forme, Rémy Boissier concède une petite baisse de régime, mais espère bien aider son équipe lors des prochains matchs :
J’ai eu le covid, ça m’a mis à plat. Et j’ai eu du mal à revenir. Je ne suis pas à 100 %. En plus, j’ai eu quelques pépins physiques, et ça a été compliqué. Je ne suis pas bon devant le but. Je n’ai pas envie d’être le meilleur buteur, le meilleur passeur, mais j’ai envie d’être le mec qui aide son équipe. J’ai envie que nous avancions ensemble, et si mon investissement permet que l’on avance ensemble, je serais content. Si je marque, je suis heureux de marquer.
Ce samedi 5 mars, RAF – Auxerre, au stade Paul-Lignon, à 19 h