Pour la 29e journée de championnat, Rodez a arraché le nul, à domicile, face à Guingamp, 1 à 1. Retour sur ce match avec les réactions d’après match.
Stéphane Dumont (Coach Guingamp) :
On fait une première mi-temps très cohérente. Tout se passe pour le mieux, on mène au score, on a l’impression de maîtriser les débats. Ils ont un rouge juste avant la pause. Jusqu’à l’heure de jeu, tout se passe bien. Et après, on perd le fil sur des bêtises qui nous pénalisent. Ça redonne un allant psychologique à cette équipe. On descend d’un cran. On voulait à tout prix protéger ce score alors qu’il aurait fallu être plus lucide, et mieux défendre. On a un ou deux coups à mieux exploiter, quand on est à 1/0. On a concédé trop de choses sur ce dernier quart d’heure. Dès que le niveau d’intensité et d’agressivité s’élève chez l’adversaire, on a l’impression que l’on est des bébés, tant psychologiquement que sur un plan du duel. On offre le cadeau de prendre un rouge alors que tout se passe bien. Et sur la dernière action, qui amène le penalty, on manque d’agressivité, de maturité, de ne pas faire de cadeaux tout simplement.
Joris Chougrani (Défenseur RAF) :
Ça me manquait le terrain. Donc, j’ai tout donné. Il y a eu le momentum avec leur rouge qui a fait que l’on était encore plus présent, et qu’on a mis encore plus de danger. On a eu beaucoup d’occasions. Ça a été récompensé avec cette égalisation. Même si je pense que l’on aurait pu le faire plus tôt. En première période, on prend un but sur une très grosse erreur, sur une touche pour eux. Ou on se prend un contre derrière. On a vu que l’on avait du cœur. On n’a pas baissé les bras. On sait sur quel chemin on est et où on veut aller. On revient d’une situation compliquée avec ce 1/0. Ça aurait pu être mieux. Mais aujourd’hui, la débauche d’énergie, elle a été récompensée. On a été pris par l’enjeu en première, on n’a pas réussi à se libérer. Après, on ne peut pas continuer à exister dans les matchs, si on doit chaque fois revenir au score. On va devoir travailler sur ça. Parce que l’on arrive à se créer des occasions et à marquer des buts, donc, si on est costaud défensivement, on pourra gagner des matchs.
Laurent Peyrelade (Coach RAF) :
Il faut que l’on prenne conscience que quand on se lâche, quand il y a du mouvement, on est capable de faire des choses très intéressantes. Je suis surtout content que les garçons soient récompensés, par rapport à l’énergie qu’ils ont mises. Un bon point pour récupérer. Ça n’avance pas aussi vite que l’on aurait voulu, mais ce chemin-là est bon. Mentalement, c’est super intéressant. Dans la récup, c’est important. Pour l’environnement, c’est important de montrer que l’on est là, qu’on est des persévérants, que parfois, c’est laborieux. Mais qu’on reste dans notre objectif, qu’on luttera, qu’on se bagarrera. En y mettant ce cœur-là, ou en ayant ce nombre de situations-là, on pourra faire durer notre aventure. J’avais dit la veille, que le miracle de la ligue 2, il ne se fait pas avec 11 joueurs. Il se fait avec beaucoup de monde. Et que les ondes positives qui descendent du stade, elles te font un supplément d’âme, un supplément de jambes, un supplément de cœur. Notre aventure ne se vit pas qu’à 18 cœurs sur le terrain. Nous, on sera là jusqu’au bout parce que ça fait partie de la culture du club. Et on a besoin d’avoir un soutien de l’environnement sans faille.