Englué dans le bas du tableau, Rodez ne réussit plus à s’imposer. Et à grandement besoin de points. Et il faudrait que ça commence ce samedi, face à Niort, équipe qui est actuellement 8e du classement. Une équipe chez qui Rodez s’était imposé à l’aller, 2 à 0. Après 15 jours de trêve internationale, le staff a-t-il appuyé sur le bouton reset pour tenter de repartir de l’avant ? Laurent Peyrelade, coach du RAF :
Bonne image que le bouton reset. Ça nous a permis de revenir à l’essentiel. On est en danger, et maintenant, il faut qu’on le dise. On a 8 matchs à jouer, qui sont 8 matchs décisifs. C’est un mini championnat qui débute. On repart sur des nouvelles bases, on essaye d’oublier ce qu’il s’est passé avant. On est déterminé, on veut avancer. Il y a 8 finales et il faut prendre les points.
Confiance, et esprit collectif
Cela fait maintenant 13 matchs que Rodez ne s’est plus imposés (7 nuls et 6 défaites). Et pour Arni Vilhjalmsson, l’attaquant du RAF, qui a déjà connu ça, il faut retrouver de la confiance. « L’équipe a un blocage mental, détaille-t-il, on n’arrive pas à franchir le cap, ça patine. On a besoin de se libérer. »
« Pour avancer, il faut que tout le monde soit sur la même longueur d’ondes, complète Laurent Peyrelade, que chacun ne travaille pas pour ses intérêts personnels, mais pour ceux de l’équipe. Il faut que les gens comprennent ou est leur intérêt. Là, c’est le collectif, qu’on soit dans la performance, qu’on est tous le même objectif. Il faut l’inculquer à tout le monde. La concentration devient alors omniprésente, et on peut débloquer des situations. »
4 absents
Pour ce match, le staff devra se passer de Malanda, Célestine, et Buadès, suspendus. Ainsi que de Varane, qui souffre d’une entorse à la cheville. Côté adversaire, Niort est une équipe qui a toujours des occasions, sur chaque match, et très forte dans le 1 contre 1. Alors pour Laurent Peyrelade, il y a un bon scénario :
Ce qui serait bien, et l’idéal, ça serait que l’on ouvre le score. Qu’on ne soit pas dans la réaction et obliger de courir après le score. Ça, c’est une catastrophe depuis trop longtemps.
Ce samedi 2 avril, RAF – Niort, au stade Paul-Lignon, à 19 h