Les joueurs du Rodez Aveyron Football ont un match important à jouer, pour la 32e journée de championnat. Face à un concurrent direct pour le maintien, Quevilly, Rodez doit absolument réussir à prendre des points importants. Les joueurs offriraient un beau cadeau, à leur coach, dont c’était l’anniversaire cette semaine, ainsi qu’à leurs supporters : une victoire. Rodez court après depuis 14 matchs… Mais pour Laurent Peyrelade, le coach ruthénois, il faut rester sur la continuité du match de Niort (1/1) de la semaine dernière :
On ne va pas mettre le bus devant le but. À l’entraînement, on a travaillé sur la continuité du match de Niort. Je trouve que ce que l’on a fait est très cohérent. Même si ça manque de réussite, de petites chances. On ne va rien changer, car c’est cohérent, et c’est la formule qu’il faut adopter pour continuer.
Au classement, Rodez est devant Quevilly, actuel barragiste, et le devance de 2 petits points. « Quevilly, c’est une équipe qui est dans la situation ou il ne faut pas qu’elle perde, confie Laurent Peyrelade. Nous, dans la situation où il faut que l’on gagne. Je le dis parce que c’est une petite variable. À la fin du match, il faut qu’il reste derrière nous… »
Besoin de points
Il reste 7 matchs à Rodez pour aller décrocher un nouveau maintien, et s’offrir une 4e saison consécutive en Ligue 2. Avec 4 matchs à domicile devant leur public pour les pousser. Sur ces 7 rencontres, Laurent Peyrelade sait qu’il faudra se concentrer sur certains adversaires :
Les matchs contre le TFC et contre le Paris FC, il y a trop d’écart. C’est des matchs bonus. Moi, ce qui m’intéresse, c’est Quevilly, c’est Bastia, c’est Nancy, des équipes de notre niveau. Là, il faut au minimum deux victoires.
Pour ce match, le staff devra se passer de Varane, blessé. Mais pourra compter sur un groupe motivé par ce match important. « Vouloir rester en Ligue 2 pour son avenir, ça peut être une source de motivation, détaille le coach. Il ne faut pas que soit ça exclusivement. Parce que les intérêts individuels, ça ne va pas. Il faut d’abord l’intérêt collectif de l’équipe. Après, si on descend, il y a un certain nombre de joueurs qui ne joueront plus en Ligue 2. Il vaut mieux qu’on se maintienne, pour qu’ils restent avec nous et qu’ils continuent à avoir une exposition professionnelle. »
Ce samedi 9 avril, Quevilly Rouen Métropole – RAF, au stade Robert Diochon, à 19 h