Ruthénois.com: Est-ce que ça a été difficile et long de digérer cette claque à Nîmes (défaite 3 à 2 dans les arrêts de jeu) ?
Grégory Coelho (Défenseur RAF) : Ce n’est jamais facile de perdre, quand on souhaite gagner des points. Surtout de cette manière-là. En faisant une première mi-temps compliquée, et ou en seconde mi-temps, tout nous sourit. On pense que l’on peut même gagner. Et au final, ce but, il nous crucifie un peu. Forcément, oublier, ça prend un peu de temps, le week-end, le temps de passer à autre chose.
Sur la semaine, sur les 3 matchs (Paris FC, Nancy et Nîmes), vous auriez pu espérer bien mieux ?
On a trois matchs où l’on se fixe des objectifs. On fait nos matchs, on fait ce que l’on veut faire. On manque de réussite parce que l’on frôle cette zone rouge, on y est, on en sort… On a moins de réussite que Toulouse qui monte en Ligue 1. C’est avant tout une spirale. Les spirales positives quand tout va bien, et quand tout va mal, ça sourit un peu moins bien. Par exemple, la barre de Rémy Boissier, c’est une barre qui sort alors que c’est une super frappe… On fait des petites erreurs qui nous coûtent des points. Avant, on arrivait toujours à les compenser. On travaille pour ça.
Nîmes, c’est typiquement le match pour savoir ce qu’il faut faire et ne pas faire, selon la mi-temps ?
Tout à fait. En première mi-temps, nous-même, on ne se reconnaît pas. On ne veut pas montrer ce visage-là, cette image-là des joueurs et du club. Parce que ce n’est vraiment pas ce que l’on travaille. À la pause, on se dit ce qu’il faut se dire. Et on revient en deuxième période, c’est le club, c’est ce qu’il faut. Dans les courses, dans les intentions. Raté une première mi-temps, dans un match comma ça, c’est très embêtant. Après, revenir comme on l’a fait, ça montre du caractère. Il faut pouvoir le faire, le refaire. Cette seconde mi-temps, pour moi, elle est très importante. Il faut rester sur ça.
Est-ce vous pensé que ça peut recommencer contre le TFC de rater comme ça une mi-temps ?
Je ne pense pas. Parce que ce n’est pas le même type de match. Tout le monde nous voit perdre, alors si nous, on n’y croit pas, on n’y arrivera jamais ! On est convaincu de ce que l’on veut faire, de ce que l’on peut faire. On a travaillé toute la semaine pour le faire. Nous, on joue nos vies à chaque match.
Ce lundi 2 mai, RAF – TFC, au stade Paul-Lignon, à 20 h 45