Ruthénois.com : Pour cette 36e journée, vos concurrents directs ont eu des résultats qui vous arrangent. Qu’est-ce que ça vous inspire ?
Laurent Peyrelade (Coach RAF) : On n’est pas très verni ces derniers temps. Là, on a eu des bons résultats. Donc, ça montre aussi que c’est dur pour tout le monde. Quand tu prends des buts en fin de matin, quand personne ne lâche de match, ne lâche de point. Nous, c’est dur, mais c’est dur pour d’autres aussi. Moi, ce qui m’intéresse, c’est comment prendre des points contre Toulouse. Comment être cohérent sur 2 mi-temps contre Toulouse, et faire l’équipe qui est capable de leur poser le plus de problème.
Comment pensez-vous pouvoir prendre des points contre Toulouse ?
Ça ne dépend pas que de nous, quand tu joues la moitié de l’équipe type de Ligue 2. Physiquement et techniquement, forcément, c’est une évidence. Il faut arriver à faire, même si on n’est pas dans la même dynamique, ce que l’on avait fait à l’aller. Le faire durer dans le temps. Il faudra que nos offensifs soient d’une efficacité redoutable, parce qu’on n’aura pas toutes les situations de Nîmes. Faudra être capable de marquer sur une demi-occasion. Être connecté entre nous, avoir la volonté de souffrir, la volonté de jouer aussi. On a rien à à perdre, puisque tout le monde nous voit perdre. Donc, allons-y. Il ne peut t’arriver que des bonnes choses sur un match comme ça.
Un match compliqué face à un leader incontesté
On n’est pas une équipe hyper athlétique, on n’est pas une équipe hyper puissante. Donc il faut que l’on ait de l’intelligence, de la complémentarité, et que l’on est un cœur au-dessus de la moyenne pour se maintenir. Et encore plus quand tu joues Toulouse.
Lors du dernier match, votre gardien, Lionel Mpasi, a raté son dernier dégagement, et Rodez s’est incliné 3 à 2 dans les dernières secondes. Vous avez discuté avec lui avant ce match ?
Lionel, il va jouer. Ce n’est pas mon style, ou ça ne correspond pas à mes valeurs, de massacrer gratuitement quelqu’un. À notre époque, sur les réseaux sociaux, c’est très facile. Mais tout le monde fait des erreurs. On commence ensemble, on finit ensemble, on joue ensemble, on vit ensemble. Et puis ça fait longtemps. C’est devenu une habitude de détruire ce que tu aimais la semaine d’avant, une semaine plus tard. Je vis avec un groupe et j’irais au bout avec lui.
Ce lundi 02 mai, RAF – TFC, au stade Paul-Lignon, à 20 h 45