La semaine dernière, en s’imposant le lundi à domicile contre le TFC, puis le samedi sur la pelouse de Bastia, Rodez a fait un grand pas vers le maintien. Surtout que son concurrent direct, Quevilly s’est incliné. Mais attention de ne pas s’y voir déjà comme l’explique le coach, Laurent Peyrelade :
On a un pied, mais pas l’autre en Ligue 2. Au match aller, on a pris 4/0 contre Caen. Ça serait une erreur de ne pas s’en souvenir. Caen finit la saison d’une manière exceptionnelle, avec deux phénomènes devant : Mendy et Deminguet. On doit être dans le même esprit que ce que l’on a fait contre le TFC.
Un avis partagé par l’attaquant, Florian David :
On a un pied et 3 orteils en Ligue 2 la saison prochaine. Ce n’est pas fini. On s’est entraîné toute la semaine, dans une logique de faire aussi bien que contre le TFC et Bastia. L’erreur serait de penser que c’est fait.
3 points d’avance et +7 en goal-average
Rodez a 3 points d’avance sur Quevilly, et un goal-average de +7. Les Ruthénois doivent donc s’imposer ou faire un match nul, pour être complétement tranquille. En cas de défaite, et de victoire de Quevilly, il faudra regarder le goal average. « Ça le fera qu’à partir du moment où l’on fera ce que l’on fait contre Bastia et le TFC, confie Laurent Peyrelade. Après Nîmes, on était dans une situation très délicate. On n’avait pas trop pensé que l’on pourrait battre Bastia, qui n’avait perdu qu’une fois à domicile, et le TFC. On a réussi à le faire, ce n’est pas le moment de tout gâcher. Je ne pense pas du tout à ce que va faire Quevilly face à Dunkerque. Faisons-nous tout ce qu’il y a faire pour que ça soit le dernier match de la saison. Qu’on puisse partir en vacances et être fier de ce que l’on a fait ».
Des absents
Pour ce match, il y aura plusieurs absents : Bardy (dos), Buadès (psoas), Buni Jorge (cheville), Depres (genou). La semaine a été compliquée, selon le coach, pour récupérer après deux matchs intenses psychologiquement et mentalement. Mais avec des sourires comme l’a expliqué Florian David, après plusieurs semaines et mois difficiles. Un attaquant qui a aussi fait son auto-critique avant le dernier match de la saison :
Je considère que j’ai fait une mauvaise saison, que je n’ai pas été assez efficace. J’ai eu des occasions de buts que je n’ai pas transformés. Un attaquant, ce sont aussi des statistiques, et les miennes ne sont pas fameuses. Je n’ai pas d’envie d’ailleurs. Je veux rester à Rodez faire une belle saison l’année prochaine.
Pour le coach, Laurent Peyrelade, il faut une union sacrée pour ce dernier match, pour aider l’équipe à assurer officiellement son maintien :
On a besoin de nos supporters, de leur énergie. On ne va pas jouer de façon défensive, ce n’est pas notre façon de faire. On va faire notre match, on va donner le maximum, et surtout ne pas calculer. Le rôle du public va être déterminant.
Ce samedi 14 mai, RAF – Caen, au stade Paul-Lignon, à 19 h