Laszio Boloni, coach Metz:
« Je suis satisfait parce qu’on a passé des jours très difficiles après notre défaite à la maison. Vraiment, on a voulu arracher quelque chose ici, et on l’a fait. On ne l’a pas arraché, on a mené notre match d’une façon adulte, en menant tout le long. Ça ne veut pas dire qu’on n’a pas eu de moment difficile, qu’on n’a pas eu des difficultés parfois. Mais globalement, on a réussi à faire le maximum. Je sais que tout n’a pas été parfait. On a encore un peu de travail à faire. »
Laurent Peyrelade, coach RAF :
« Il y a une division d’écart entre nous. Notre agressivité défensive a été insuffisante contre ce type d’adversaire. Ça va plus vite, ça saute plus haut, ça cogne… On s’est fait manger pendant 45 minutes. Ce match montre la différence de niveau entre une équipe du top 3 et nous. Et cela montre aussi l’écart de niveau entre certains joueurs. C’était très insuffisant en termes d’agressivité. Notre milieu a été beaucoup trop bas en première mi-temps, car notre charnière a eu du mal à exister. Et on leur a fait des cadeaux, sur le premier et le quatrième but, alors qu’ils n’en ont pas forcément besoin pour marquer. Il faut qu’on soit capables de garder une unité de pensée, quels que soient les joueurs.«
Joseph Mendes, attaquant de Rodez :
« On a vu une équipe très réaliste, qui a joué sur nos erreurs. Surtout nos erreurs de jeunesse. On doit voir une ou deux fois par saison en Ligue 2 un but sur un coup franc vite joué. Malheureusement, on prend le premier but de cette façon, un peu contre le cours du jeu, car on était plutôt bien entré dans le match. Ensuite, on a vu l’écart de niveau. Il faut qu’on apprenne de nos erreurs, qu’on soit plus concentré, qu’on progresse vite. On n’a pas été bon sur les transitions offensives. On aurait pu exister si on avait appliqué les consignes du coach à la lettre. Malheureusement, cela n’a pas été le cas et nous avons eu un match très difficile.«