Elle l’avait annoncé plusieurs fois. Elle souhaitait aller sur le terrain, à la rencontre des populations, pour échanger, prendre le pouls. Yaël Braun-Pivet a donc fait une visite de deux jours en Aveyron. Après être allée visiter la coopérative Jeune Montagne, elle a découvert le Musée Soulages. Avant de lancer officiellement l’Assemblée citoyenne des Jeunes lors de sa première journée dans le département. Et pour son dernier jour, elle a arpenté les rues de Rodez, en présence du maire, Christian Teyssedre. Mais avant, elle a bousculé le programme établi, pour s’inviter à une réunion des commerçants.
En effet, ceux-ci avaient répondu à l’invitation du Conseil municipal de Rodez, pour une réunion de concertation sur les futures halles de Rodez. À cette occasion, les élus ont évoqué ce nouveau projet qui doit offrir une palette supplémentaire de produits de qualité et renforcer l’offre sur Rodez et l’attractivité. Le concours d’architecte vient d’être lancé, mais le maire de Rodez, Christian Teyssedre souhaitait associer les commerçants à ce nouveau projet, qui fera entre 900 et 970 m2 au sol.
Et les commerçants ont alors eu le privilège de voir arriver la Présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, pour échanger avec eux. Une volonté pour elle d’ouvrir l’Assemblée nationale :
On a souhaité faire des débats d’idée, des visites, des représentations de théâtre, etc. Une vraie ouverture vers le citoyen sur le territoire doit avoir lieu. L’idée, avec les élus nationaux, dans de nombreux départements, c’est d’aller à votre rencontre !
Des commerçants attentifs à ces explications, qui lui ont aussi fait part de leur satisfaction de voir ce projet des halles se concrétiser. Le député, Stéphane Mazars, a d’ailleurs salué la dynamique des rues piétonnes et des commerces ruthénois. Expliquant que Rodez a un centre-ville dynamique, qui se révèle. « On connaît vos préoccupations, a-t-il détaillé, sur le coût de l’énergie. Qui impactent vos charges ? Ce n’est pas très lisible pour les dossiers, faites-vous aider par les chambres consulaires ». Il a aussi évoqué les difficultés de recrutement, qui touchent tous les secteurs. Avant de laisser la parole à « sa présidente ». À qui il a été demandé comment gérer l’Assemblée nationale :
Elle est vivante, pleine de débats, bruyante. Ce qui semble sain dans une démocratie qu’il y ait débat dans ce lieu. Il y a 577 parlementaires qui représentent toutes les forces politiques. Ça a un sens. Plus personne ne peut dire que sa voix n’est pas représenté. Cela peut conduire parfois à des moments de tensions importants. Mais ce n’est que des moments ! Nous débattons dans de bonnes, voire de très bonnes conditions. On avance, on légifère, elle fonctionne.
Pour la présidente, ces débats sont de nature à apaiser le climat social et dans la rue. Même si elle est consciente qu’il a fallu recadrer les choses au sein même de l’Assemblée nationale. « On a pris des mesures, explique-t-elle. Pour que les parlementaires soient respectueux des institutions, de vous et de leurs collègues. Je suis très engagée au respect de ce lieu. Et on a sanctionné des députés, pour éviter le chaos, le tumulte. Exerçons le mandat, représentons la nation ! »