Ruthénois.com : Quel est l’état des troupes en ce début d’année ?
Mathieu Rufié : On a repris lundi. On a fait notre petite semaine de reprise pour préparer un gros match. Il y a quelques petits bobos, mais on fera avec les filles qui sont dispo ce samedi. Il faut repartir.
Lyon, c’est une grosse entrée en matière pour débuter 2023, surtout en Coupe de France ?
C’est difficile de faire plus gros que Lyon pour démarrer. Le tirage nous a offert Lyon, on fera Lyon. Et puis, on verra bien ce que l’on est capable de faire avec une semaine dans les jambes après la trêve de Noël.
Est-ce que le fait que ça soit un match de coupe, ça change quelque chose au rapport de force et éventuellement au scénario du match ?
Ce serait se tromper de penser que Lyon va nous prendre à la légère. Ou va aligner une équipe bis. Parce que Sonia Bompastor, elle l’a dit le jour de leur reprise, elle a dit qu’elle voulait tout gagner cette année. Les Lyonnaises n’ont pas gagné la Coupe de France l’an dernier. Donc, je pense que c’est coché. Je trouve ça bien qu’en face, on ait l’opposition réelle que Lyon peut nous donner. Elles ne vont pas venir pour faire un galop d’entraînement, mais à bloc. De par le résultat qu’elles ont eu contre le PSG avant la trêve qui était défavorable, plus le fait de ne pas l’avoir gagné l’an dernier. Elles ont les dents longues. Des joueuses qui reviennent de longues blessures ou de maternité, pour Majri par exemple. Sonia, elle va pouvoir compter de plus en plus, sur des joueuses d’expérience. Et elle ne se privera pas du tout de les aligner. Ça reste un petit contre un très gros, même si on évolue dans le même championnat. Tout le monde sait que Lyon, au même titre que le PSG, ce sont des équipes qui sont dans d’autres sphères que nous, quoi qu’on en dise.
Votre match aller, à Lyon, ou vous aviez bien résisté, a ou peut servir de référence pour cette réception en Coupe de France ?
On peut s’en inspirer. Après, c’est un match de reprise pour les deux équipes, il y aura toujours cette inconnue-là. Mais le match, il remonte à longtemps. Mais il peut servir de référence dans le sens ou l’on sait que l’on aura moins le ballon qu’elles. Il va falloir être solidaire, bien défendre, généreuse. Et après, on verra bien.
Jouer dans le nouveau Paul-Lignon, ça peut être un élément galvaniseur ?
Paul-Lignon, au-delà de la coupe, il galvanise toujours les filles. Parce que l’on n’a pas fait de mauvais matchs à domicile cette année, pour le moment. A Paul-Lignon, le groupe, de manière générale, on le sent toujours animé d’une envie particulière. Qui est propre à cet endroit. Et qui n’a pas l’air d’avoir disparu au vu du premier match des garçons dans la nouvelle enceinte.
[box type= »info » align= » » class= » » width= » »]Ce samedi 7 janvier, RAF – OL, à 14h30 à Paul-Lignon[/box]