Pour la première fois, lors du festival des livres et des auteurs qui s’est tenu à l’Athyrium ce dimanche 5 mars, à l’initiative de la compagnie des Arts, était organisé un concours de poésie, sur le thème : « Mon Jardin ».
De nombreux textes sont parvenus à l’association et après délibération par un jury présidé par Georges Melloul, voici le classement final :
- 1er prix décerné à Luc Serrano de Mazamet, avec son poème « L’Olivier »
- 2e prix, pour Chantal Ferrier de l’Hérault, avec « Tu disais »
- 3e prix (ex æquo), Patrick Renard de Paris, « La belle jardinière » et Reine Carcenac de Rodez, « Mon Jardin ».
Mais qui est Luc Sarrano qui participait également à ce festival avec ses nombreux autres ouvrages ?
Luc est né dans les Cévennes. Les aléas de la vie a trouvé l’ont conduit au cœur de la Savoie, ou après avoir terminé ses études à l’École Normale d’Albertville, il a enseigné plusieurs années dans la petite école du village de Rognaix. Après s’être par la suite consacré à la formation d’adultes en difficulté, il a désormais terminé son parcours professionnel et vit maintenant dans le Tarn, à Mazamet, au cœur de la Montagne Noire.
C’est en puisant dans les souvenirs de ses années d’écoliers puis de collégien, vécues au creux de la petite ville savoyarde de Moûtiers, que lui est venue l’envie d’écrire son premier roman.
Ayant pris goût à cette activité, il s’est essayé également avec succès à l’écriture de nouvelles et de poèmes, dont il vient de publier son premier recueil : « Ainsi va la vie ! »
« Le plaisir du langage et de la création, du monde de ma jeunesse, n’ont jamais disparu. Ma carrière professionnelle aujourd’hui terminée, tout en continuant à m’intéresser à la poésie, j’ai commencé à écrire des romans en 2015 et je ne pense pas m’arrêter de si tôt. Je suis vraiment très heureux de ce prix attribué ici, à Onet-le-Château. C’est la première fois que je participe à ce festival et bien évidement j’en garde un très bon souvenir », souligne l’auteur, qui est ravi de partager son poème récompensé.
L’olivier
« L’olivier du jardin
Va mourir de chagrin
Sa clématite est partie
Continuer sa vie
Tout au bout de l’allée
Avec le beau rosier
Elle ne lui a laissé
Que des lianes séchées
Dans ses branches emmêlées
Il lui faisait ombrage
Elle se sentait en cage
Lui n’était pas peu fier
De l’abriter l’hiver
Et de porter ses fleurs
En gage de bonheur
Du haut de sa ramure
Il la voit près du mur
S’entortiller d’amour
Un peu plus chaque jour
Sans vergogne mêlant
Au parfum entêtant
Ses pétales géants
Tout vert de jalousie
Il pleure son amie
L’olivier du jardin
Va mourir de chagrin ».