L’Union départementale CFE-CGC a pris connaissance de l’article paru dans la presse locale portant sur la volonté de la Bosch de trouver une solution pérenne, et ce au lendemain de l’annonce par la direction de la Bosch de « la mise en sommeil » du projet Fresh2.
Il est bon de se remémorer l’engagement signé par la direction du groupe allemand et cosigné par les organisations syndicales, sous l’égide du gouvernement. Il porte, notamment, sur 2 points: Diversification « hors diesel » du site castonétois à hauteur de 50% des effectifs au 31 décembre 2028 et maintien dans l’emploi de 500 ETP.
Dès cette annonce, la CFE-CGC a demandé auprès de M. le Préfet de l’Aveyron et du cabinet de la Première ministre, la réunion du comité de suivi, mais également du comité de pilotage du dispositif de revitalisation de l’entreprise BOSCH.
Dans le communiqué de presse de Jean-Philippe Kéroslian, Christian Teyssèdre et Arnaud Viala, ces élus locaux ont rappelé -à juste titre- la teneur du document liant le groupe d’outre-Rhin aux femmes et aux hommes de l’Aveyron.
La réunion du comité de suivi est actée pour le mois de septembre, bien évidemment nos représentants seront présents et extrêmement vigilants.
Pour la CFE-CGC 12, un engagement signé doit être tenu par les parties. C’est un acte de probité et de respect des cosignataires et de leurs mandants. C’est également une certaine assurance sur l’avenir du site castonétois.
Et si l’hydrogène verdissait en Aveyron ?
Dans le même temps, dans un papier disponible dans le média Énergie et environnement, nous pouvons y lire que « le groupe allemand est convaincu que l’avenir du groupe passe dans l’hydrogène… la production d’électrolyse aux piles à combustible devrait bénéficier de deux tiers de ces investissements… »
L’entreprise est présente sur toute la chaîne de valeur. 3.000 salariés travaillent sur ce thème au sein du groupe qui figure parmi les entreprises allemandes ayant déposé le plus grand nombre de brevets sur le thème de l’hydrogène… Le groupe a obtenu 160 millions d’euros dans le cadre d’un projet important d’intérêt européen commun en vue de fabriquer en grande série des piles à combustibles stationnaires… et de mettre en garde nos politiques : à vouloir être trop vertueuse en matière de régulation, l’Europe risque d’être distancée par le rythme rapide des développements et de l’innovation dans d’autres régions du monde, notamment aux États-Unis ».
A noter que « son groupe n’a d’ailleurs pas dit dans quelles régions ses investissements iront… » et pourquoi pas à Onet-le-Château, où le groupe dispose d’infrastructures modernes, d’un savoir-faire et de salariés qualifiés, souvent mis en exergue, tel est notre souhait ».
Jacques Douziech, CFE-CGC 12
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