Un renard a été tué par des poules. Cette information ébouriffante ne devrait jamais arriver. En revanche, on constate en Aveyron que les poulaillers dévastés sont toujours plus fréquents. Les vendeurs de poules peuvent se frotter les mains, avec l’aide de Maître Goupil, le marché devrait continuer à bien se porter.
« Alors voilà, on nous rebat les oreilles sans cesse avec ces animaux qu’il ne faudrait plus réguler, réagit-on du côté de la Fédération des Chasseurs de l’Aveyron. Mais qui se préoccupe des victimes ? Si on fait un emprunt à Voltaire et que l’on reconnaît que les animaux sont doués de sensibilité, alors qui se préoccupe des poules fauchées en pleine nuit ? Une martre ou une fouine entre dans un pigeonnier et 90 % de l’élevage est mis au tapis, comme ça, par simple jeu. Un renard fait son entrée dans le poulailler et le score est le même. Reconnaissons-lui tout de même une propension à aller à l’essentiel et à moins à jouer avec la nourriture. Aujourd’hui, ceux qui trouvent des excuses aux prédateurs sont légion. On a alors une pensée pour George Orwell lequel, dans « la ferme des animaux », souligne que « Tous les animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d’autres ».
Faut-il arrêter d’élever de la volaille ? Du côté de la Fédération des Chasseurs de l’Aveyron, on n’est pas disposé à ce pas de côté et on rappelle que si vous subissez des dégâts, de pie, de corneille, de martre, de fouine ou de renard, vous devez les déclarer. Ce sont vos constats de dégâts qui permettent de défendre les élevages, qu’ils soient amateurs ou professionnels.
La feuille de déclaration ESOD est à retrouver sur le site https://www.chasse-nature-occitanie.fr/aveyron/ma-fede/document.php