Pour la CFE-CGC, syndicat de l’encadrement, l’année 2023 se termine sur une année placée sous le mouvement de rejet de la réforme des retraites. Les bienfaits annoncés par nos gouvernants ne sont toujours pas perceptibles, mais le seront-ils un jour ! Il faut chercher les raisons véritables ailleurs que dans une volonté politique de sauver notre système de retraite.
Au-delà des conflits armés tragiques actuels, d’autres situations provoquent des crises économiques, sociales, humaines… ici, à notre porte, en bas de chez nous.
Dans le même temps et nous en sommes témoins pour ne pas dire victimes, parfois de décisions unilatérales, déclenchent des comportements anxiogènes.
Face aux inquiétudes individuelles, nous sommes persuadés qu’une des réponses passe par cette évidence : l’équipe est toujours plus forte que le plus fort de l’équipe. En effet, il faut inverser ces tendances lourdes liées aux interrogations sur la santé, le travail, la sécurité… et cette liste n’est malheureusement pas exhaustive.
En 2024, le terme de travailleur pauvre ne doit plus exister. Chacun d’entre nous doit pouvoir vivre décemment de son activité. Cette évolution passe par la disparition de la différence salariale femmes/hommes, des iniquités sur l’attribution de la prime Ségur, l’arbitraire parfois dans la mise en place de la convention collective métallurgie… et bien d’autres inégalités engendrant mécontentement, incompréhension, suspicion… et renoncement. Et le saupoudrage financier institutionnalisé ne change rien, car irrespectueux et nauséabond.
Bien évidemment, nous refusons ces anomalies qui sont l’œuvre d’une minorité de décideurs, d’hommes de pouvoir, de réseaux… Ils voient leurs revenus suivre une courbe exponentielle, et ce quoiqu’il en coûte aux autres. Ils jettent également l’opprobre sur une majorité d’employeurs, artisans, commerçants, TPE, PME/PMI… et ce notamment en Aveyron.
Chaque employé, ouvrier, agent de maîtrise, technicien, ingénieur et cadre doit pouvoir percevoir un juste et légitime intéressement financier lié aux bons chiffres de son entreprise, de son association… bénéfices auxquels ce dernier a participé activement par son travail.
À la CFE-CGC, nous estimons que si nos dirigeants continuent à ne pas prévoir, c’est la porte ouverte à une inquiétude et une anxiété généralisée que nous devrons tous subir.
En 2024 comme en 2023, les femmes et les hommes de la CFE-CGC, responsables, militants, élus CSE, conseillers prud’homaux, conseillers du salarié… seront présents auprès de vous, car collectivement nous pouvons croire en des lendemains plus sereins.
L’équipe de la CFE-CGC de l’Aveyron vous présente, à vous et à vos proches, tous ses vœux en cette nouvelle année.
Jacques Douziech – CFE-CGC 12
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