[dropcap]U[/dropcap]n deuxième foyer d’influenza aviaire hautement pathogène a été confirmé le 1er mai dans un élevage de canards sur la commune Sénergues, dans le département de l’Aveyron.
Pour éviter tout risque de diffusion du virus à d’autres élevages, des zones réglementées de protection (ZP) et de surveillance (ZS) sont mises en place dans un rayon de 3 et 10 km autour de l’élevage concerné.
Les communes concernées dans le rayon de 3 km sont : Sénergues, Conques-en-Rouergue, Pruines et Saint-Felix-de-Lunel.
Les communes concernées par la zone de 10 km, outre les 4 communes citées précédemment, sont : Almont-les-Junies, Auzits, Campuac, Espeyrac, Firmi, Golinhac, Marcillac-Vallon, Mouret, Nauviale, Saint-Christophe-Vallon et Villecomtal.
Dans ces périmètres, tous les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs sont soumis à des prescriptions spécifiques. En particulier, les mouvements de volailles et autres oiseaux captifs sont interdits, sauf dérogations accordées par la direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP).
Les éleveurs et les maires des zones concernées ont reçu une information spécifique.
Par ailleurs, dans le cadre des mesures de lutte contre la propagation du virus, une opération de dépeuplement des 2 000 canards présents sur l’élevage concerné par le cas d’influenza aviaire a été menée.
Les services de l’État, et notamment la DDETSPP, sont mobilisés aux côtés de l’éleveur.
Pour rappel, des zones réglementées avaient déjà été mises en place le 8 avril dernier dans l’ouest du département, en lien avec un foyer situé dans le Lot, et le 18 avril suite à la découverte d’un foyer sur la commune de Vezins-de-Lévezou.
Toutefois, aucun lien n’a été établi entre ces différents foyers.
Dans ce contexte, et alors que le territoire national reste placé au niveau de risque élevé d’influenza aviaire, il est indispensable que chacun, professionnel comme particulier, dans tout le département, continue à respecter strictement les règles de biosécurité (notamment la mise à l’abri des volailles et palmipèdes et l’application de mesures strictes pour éviter toute contamination entre élevages via le matériel, les moyens de transport ou les intervenants) et à rester extrêmement vigilant, afin de limiter la diffusion du virus qui peut avoir d’importantes conséquences économiques.
La surveillance de la mortalité de l’avifaune sauvage est également renforcée et la découverte d’oiseaux sauvages morts doit faire l’objet d’une déclaration auprès du réseau de surveillance SAGIR.
Pour rappel, la consommation de viande, foie gras et œufs et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volailles – ne présente aucun risque pour l’Homme.