Ruthénois.com : Malgré le contexte, il y a eu beaucoup de jeunes filles à cette journée, pour jouer au football. Une réussite pour vous ?
Mathieu Rufié : Oui, bien sûr. L’après-midi a été divisé en deux blocs. D’abord, un bloc pour les 5 – 11 ans, puis un bloc pour 11 ans et plus, jusqu’à 15 ans. C’est une réussite parce que l’on avait du monde, et surtout parce que les filles ont pris du plaisir. C’est ça qui était l’objectif numéro 1.
L’idée, permettre à ces jeunes joueuses de retoucher un ballon, pour toutes celles qui en ont été privées depuis plusieurs mois en raison de la pandémie ?
C’était toucher le ballon pour celles qui jouent. On a eu la volonté d’inviter aussi les filles des clubs alentour. On a aussi voulu montrer que l’on a une école de foot féminine. Donc, des filles qui souhaitent jouer avec des filles, à Rodez, c’est faisable. Parce que cela faisait deux ans, surtout chez les toutes petites, c’est difficile d’avoir du monde. Parce que l’on vient à se demander si on a encore le droit de faire du sport.
Était-ce aussi l’occasion de faire des détections pour certaines catégories, de suivre certaines filles ?
Pour les toutes petites, c’était l’occasion de voir ce que l’on pourrait avoir potentiellement l’an prochain. Pour les autres, il n’y avait pas l’optique de détection. L’optique de permettre à des filles d’être sur un terrain, et de les rassembler autour d’un ballon. Après, sur des catégories où l’on est en besoin, ça nous permet de voir des filles qui veulent débuter le foot. Mais une détection, ce n’était pas le but de la journée.
La D2 n’est pas allée à son terme, pour la 2e année consécutive. Les filles partent en congé. Quelle sera la date de la reprise de l’entraînement ?
On reprendra autour du 23 juillet.